Traductions en cours

Couche picturale


Des restaurateurs de spécialisation diverse permettent de garantir que chaque phase de la restauration soit menée à bien avec précision et rigueur. Sur cette page vous trouveriez toutes les interventions faites par Arcanes pour les raisons suivantes :

 


REFIXAGE

Le refixage de la couche picturale s’effectue par la face de l’œuvre et consiste à remettre dans le plan les écailles et les craquelures soulevées. Cette opération permet de rétablir une adhésion entre la couche picturale et le support.

Des adhésifs de différentes natures (naturels ou synthétiques) sont utilisés pendant cette intervention en fonction des matériaux constitutifs de l’œuvre.


NETTOYAGE

Le nettoyage se doit d’être structuré de manière scientifique et rigoureuse.

Décrassage

Cette intervention consiste à retirer dépôts et crasses qui obscurcissent la surface d’une œuvre.

Le décrassage constitue un premier niveau de nettoyage qui facilite l’appréciation de l’état de conservation de la couche picturale. Il met en évidence la coloration des vernis, le désaccord chromatique des repeints, la présence éventuelle de patines et l’ampleur des anciennes restaurations. Cette opération améliore également la qualité des examens scientifiques. Cette intervention peut être réalisée à sec ou bien à l’aide de solutions aqueuses.

Allègement et amincissement du vernis

Nous proposons une démarche rigoureuse et progressive de solubilisation des couches d’intervention dans le plus grand respect de la matière originale.

Les restaurateurs d’Arcanes ont suivi des formations diverses sur des techniques avancées de nettoyage (enzymes, microémulsions, macro-émulsions, solvants siliconés, systèmes gélifiés …).

Dégagement des repeints

Le bienfondé de l’élimination des repeints est pesé pour chaque œuvre en fonction de l’aspect esthétique, de l’époque et de l’état de la couche picturale originale sous-jacente.

Des tests de dégagement chimique et mécanique des repeints sont effectués parallèlement à l’enlèvement du vernis et dans la même zone de surface. L’objectif des tests est de vérifier la faisabilité d’un dégagement satisfaisant et régulier, y compris dans les zones de repeints débordants.


MASTICAGE

Dans le cas des lacunes affectant la couche picturale, le volume manquant est comblé avec un mastic. Le mastic intéresse seulement les manques ne débordant pas sur la couche picturale originale.

La composition, la viscosité et l’application du mastic (à la spatule, au pinceau, au couteau, etc.) sont choisies en fonction de la peinture originale et du type de réintégration retenue. Plusieurs solutions peuvent être envisagées :

      • un mastic à base de colle animale et de blanc de Meudon
      • un mastic vinylique de la marque Modostuc®
      • un mastic coloré selon la matière originale de la préparation du tableau (rouge, rosé, sombre…)

 

Dans le cas de réintégration illusionniste, le mastic est texturé avec une imitation de la surface. Il peut, par exemple, reproduire les empâtements ou être estampé à partir d’une empreinte prise sur la texture originale.

Si la réintégration choisie est de type discernable (tratteggio, pointillisme, abstraction chromatique, …) le mastic sera traité en cohérence avec l’aspect voulue (lisse).


RÉINTÉGRATION

La présentation esthétique d’une œuvre est une phase fondamentale qui doit, tout comme dans les autres étapes de restauration, faire l’objet d’une proposition quant à la méthode utilisée et au niveau de réintégration envisagée.

Sur les lacunes, la réintégration est choisie en fonction du type d’œuvre, de son époque, de ses matériaux constitutifs et de son état de conservation.

Pour traiter les usures, la solution la plus satisfaisante du point de vue esthétique consiste à effectuer un repiquage très précis en glacis proches de la tonalité locale. On obtient ainsi une vibration recréant le lien entre les parties du tableau présentant un degré d’usure différent.

Tout produit de retouche est destiné à un vieillissement différent des matériaux d’origine. L’apport du matériel de réintégration doit être quantitativement réduit au nécessaire et choisi en fonction de sa stabilité, son rendu esthétique doit également être en adéquation avec la matière en présence.